Le SMIC à 1500 euros net.

Publié le par zuzu

Ainsi, le gouvernement Fillon a débloqué 10,5 milliards d’euros pour venir en aide aux banques, charge à elles de distribuer du crédit aux entreprises. Cette injection de liquidités, pour utiliser le langage officiel, n’a rien à voir avec une quelconque nationalisation puisque l’état ne rentre même pas dans le capital des banques concernées, sans doute pour complaire à Madame Parisot qui, malgré la crise, continue à faire l’éloge du libéralisme. Différence notable avec les groupes privés qui, lorsqu’ils rentrent dans le capital d’une entreprise publique, s’installent dans les conseils d’administration. Ces largesses gouvernementales vis-à-vis des établissements financiers sont exactement à l’inverse de la politique de réduction des dépenses publiques qui conduit le tandem Sarkozy – Fillon à supprimer plus de 30 000 postes de fonctionnaires dans le budget 2009, à étrangler financièrement l’hôpital public, à refuser d’augmenter à la hauteur des besoins le salaire minimum, les pensions des retraités, les minimas sociaux. C’est la même politique de classe qui a conduit N. Sarkozy, fraîchement élu, à faire voter le paquet fiscal et, dans la foulée, à mettre en place un bouclier fiscal à hauteur de 50% maximum du revenu imposable. 0,8% pour les retraités en septembre dernier, + 0,9% pour le SMIC au 1er juillet portant celui-ci à 1037,53 euros net, ça ne fait pas le compte au regard de l’augmentation réelle du coût de la vie. Les prix de l’énergie, par exemple, ont pris, en 1 an, 18,8% d’augmentation. Il y a urgence à porter le salaire minimum, les pensions, les minimas sociaux à 1500 euros net, et à augmenter tous les revenus de 300 euros net.
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