En fait de plan de « relance économique » de N. Sarkozy, c’est surtout d’un plan de relance des licenciements dont il s’agit.

Publié le par zuzu

Les salariés des équipementiers de l’automobile, sans compter tous ceux qui travaillent dans d’autres secteurs professionnels, payent le prix fort. Après les 1215 licenciements prévus chez Faurecia, Valéo vient d’annoncer la suppression de 5000 postes dans le monde dont 1600 en France. Licenciement boursier en l’occurence : le titre Valéo, en Bourse, est à la hausse et les actionnaires continueront de percevoir des dividendes en augmentation dans une fourchette allant de 2,5 à 3%. Les licenciements en cascade, les semaines de chômage partiel font des trous dans les revenus des salariés alors que des dizaines de milliards d’euros sont déversés du côté des banques et des entreprises. Les manifestations, les résistances des salariés contre les licenciements et le chômage technique doivent être fédérées, coordonnées, centralisées. C’est par la construction d’un rapport de force sur la durée que le monde du travail peut mettre en échec le plan de sauvetage du capitalisme concocté par N. Sarkozy et Mme Parisot, le présidente du MEDEF. Une manifestation nationale et interprofessionnelle pour interdire les licenciements, imposer le paiement à 100% du chômage technique, c’est l’urgence sociale et politique.
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