CULTURE

 

 

 

 

En matière de culture, le constat est douloureux:

Ne serait ce que sur Tarbes, disparition du cinéma cgr du centre ville, disparition du théâtre des nouveautés, disparition de librairie, disparition de concerts dans les cafés, hausse des tarifs des salles d'exposition, comme si la municipalité voulait que le centre ville soit débarrassé de ses lieux de culture; débarrassé, délocalisé, centralisé, racheté, vendu et revendu? la culture au méridien, le centre ville aux affaires?

Ceci pour la partie visible; car en constatant le budget départemental (ou régional), nos chers élus ne savent pas où placer cette 'rubrique' culture; un peu d'humour:

Alors que le ministère de la culture nous annonce une hausse de 2,1 %, pour le département, 'culture et sport', le budget 2011 est différent selon les sources:

----- 1/ Internet: 319millions d'€; dont « culture et sport »: 9,2 millions d'€ ; 3,4% (?)

--- 2/ Direction du service des actions culturelles à Tarbes, cela représente 2,7 % ; mais culture? Réponse: « Cela dépend du sport » et quel est le budget du sport? Cela dépend de la culture.... »

---- 3/ La brochure du conseil général: 2,9 % (distribuée gratuitement dans les boîtes aux lettres alors que dixit au conseil général: 'nous n'imprimons plus de brochure par souci d'économie » ) :

Opacité, quand tu nous tiens!

Est ce cela la base d'une politique culturelle?

Les élu(e)s N.P.A. en discutant avec les commissions cultures de ce parti, Proposent :

 

----Une autre répartition des richesses, (du pib), dans la transparence et la démocratie, pour une autre redistribution du budget: par la création d'un vrai budget culture à part entière; en effet, l'art est il un sport?

Pour la création de: « culture et patrimoine », rattaché peut être à l'enseignement?

 

Il en va des moyens matériels et financiers, d'exercer la liberté de s'exprimer, d'échanger,

de créer, cela en toute indépendance;

 

---Ne voulant pas d'un monde basé sur le commerce et le vedettariat, nous voulons un véritable service public de la culture; en effet, les artistes sont les prolétaires de l'imagination; en ce sens, ils doivent être rémunérés comme un salarié; mettons un terme à la course au cachet, la course aux heures, la course aux assedics, la course aux subventions, la course aux galeries d'exposition, la course aux éditeurs, la course, en général, mon président!

Et ainsi, les spectacles, livres, et autres, redeviendront réellement populaires et

l'autre,enthousiasment;

 

--- Dans la transparence du transfert des compétences et dans la démocratie directe, il faudra que cela soit autogéré par celles et ceux qui se sentent concerné(e)s;

--- Contre la privatisation de la culture:

la baisse des subventions est un maillon essentiel de la paupérisation intellectuelle que met en œuvre le système K.pitaliste; cela fait que les spectacles sont plus chers, moins accessibles, voir supprimés, comme dans certaines écoles, les artistes sont de moins en moins nombreux car n'est ce pas, il faut bien vivre! Et que dire du lèch'botte qui bien sur, ne donne qu'un blues amer...

Et vu que le pouvoir d'achat est en baisse constante, les gens viennent de moins en moins, l'art s'appauvrit, tandis que le show bizz se porte bien.... la société du bling-bling se porte bien, tandis que le monde s'appauvrit;

 

--- Il faut mettre un terme au mécénat, car cela favorise les niches fiscales, l'art n'étant pas côté en bourse; le mécénat c'est la chance de LA rencontre; on ne bâtit pas une vie sur la chance;

En somme, cette situation est dramatique, car tant d'intelligences détruites dans le froid de la censure financière est un crime contre l'évolution; contre la durabilité de notre planète; et de nous;

 

----- Mais bien sur, en matière de culture, les artistes ou le milieu 'culture' sont en 'résistance'; volontaire ou involontaire, politique ou non; car malgré la baisse des subventions, des moyens de faire, de vivre, donc d'imaginer, des associations de toutes sortes, des festivals, des soirées, des sites internet, et bien d'autres, qui sans se sentir «en résistance», tentent de continuer malgré tout et des vagues incessantes à l'assaut des montagnes... la liste est longue de celles et ceux qui n'entendent pas baisser les bras; ne pas baisser les bras, quoiqu'on fasse, est déjà un acte de résistance; la liste est longue aussi de celles et ceux qui ont disparu.....nous ne les oublions pas.....

jusqu'à quand allons nous créer face à des ennemis pour nos amis?

 

-----en conséquence, la commission culture npa Hautes-Pyrénées, propose à l'ensemble des artistes et concerné(e)s, se retrouvant sur ce texte, nos propositions, de l'orientation, de le venir compléter;

nous proposons d'organiser des états généraux de la culture; de la contre-culture?

Afin d'en dégager ce qu'il faudrait en terme de politique culturelle pour que les artistes et autres provoc'acteurs, puissent vivre et exercer pleinement leurs recherches;

 

Pour un monde qui ne soit plus immonde: Comment faire?

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :